Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Les traducteurs »

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La tendance polar à la « Agatha Christie » serait-elle en train de revenir à la mode au cinéma ? Quelques semaines après l’excellent « À couteaux tirés » et alors que le très attendu « Mort sur le Nil » version 2020 sortira à la rentrée, voici ce polar aux allures de « Dix petits nègres » qui nous est proposé.

 

Le moindre que l’on puisse dire est que son réalisateur, Regis Roinsard à qui l’on doit le brillant « Populaire » (rien moins que numéro un  de l’année de sa sortie sur ce blog), cherche à nous concocter un suspense de premier ordre en nous embrouillant au maximum tout du long. Évidement, comme tout film policier du genre, le jeu va consister à faire de chacun à tour de rôle le coupable éventuel. 

 

Mais trop de rebondissements tuent les rebondissements. A force de vouloir brouiller les cartes, le cinéaste finit par perdre quelque peu le spectateur. Ne clignez surtout pas des yeux pour ne perdre le film d’une intrigue parfois inutilement compliquée mais surtout méchamment tirée par les cheveux. 

 

Le jeu de la plupart des acteurs qui en font des tonnes dans la peau de leur personnage respectif n’est pas là pour améliorer les choses. La palme du « too much » revient à cet égard à Lambert Wilson en électron libre incontrôlable qui finit sincèrement par nous agacer ce qui un sentiment inhabituel ressenti vis à vis de ce brillant acteur dont on est sûr, ici, qu’il va prochainement nous  impressionner dans la peau de Charles de Gaulle. 

 

Ce serait mentir de dire que l’on passe un mauvais, en plus c’est si rare de voir un film français populaire qui ne soit pas une comédie, mais un peu plus de finesse aurait été bienvenu. 

 



08/02/2020
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