Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Love lies bleeding »

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A défaut d’être réalisé par eux, « Love lies bleeding » aurait presque pu être une production des frères Coen dont le cinéma semble inspirer de plus en plus de cinéastes.

 

D’ailleurs, comme le dernier film de Ethan Coen, « Drive-Away Dolls », c’est un couple de jeunes femmes qui officie comme héroïnes. Et si les histoires diffèrent, elles n’en ont pas moins de points communs : filles paumées, bled pourri, meurtres qui s’enchaînent…

 

Pour autant ce deuxième film de Rose Glass n’a pas les contours d’un remake déguisé et sait nous surprendre plus d’une fois fort d’un scénario qui n’est pas avare en rebondissements.

 

La cinéaste a su trouver des perles dans ses comédiennes pour aider à la réussite du film : Kristen Stewart assure comme chaque fois même si la révélation du film s’avère être Katy O’Brian, actrice peu connue chez nous malgré des incursions dans les mondes de « Star Wars » et « Marvel » qui, ici, s’offre un très beau personnage obsédé par son corps body-buildé.

 

On ne manquera d’être heureux de voir le trop rare Ed Harris qui s’est fait plaisir avec un rôle de salopard fini dont on sent qu’il a pris un malin plaisir à l’interpréter.

 

Tout ceci donnerait un bon film si la cinéaste s’était pas embourbée dans une fin « what the fuck ??? » totalement surréaliste dont la loufoquerie ne colle pas du tout avec le reste du film. Et quoi de plus frustrant qu’une fin foireuse ? Rose Glass a beau essayer de se rattraper avec une dernière scène qui relève le niveau de la précédente, notre plaisir d’ensemble est quelque peu frustré par ce final raté.

 

 



12/06/2024
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