Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Ma langue au chat »

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L’idée a dû paraître lumineuse à la cinéaste Cécile Terlerman quand elle a entamé l’écriture de « Ma langue au chat » : créer un film de copains en vacances façon « Petits mouchoirs » et autres « Barbecue » saupoudrés à la sauce « Chacun cherche son chat » en fil conducteur.

 

Mais n’est pas Klapisch qui veut… si le concept avait réussit au réalisateur de « L’auberge espagnole », c’est grâce à un jeu de trouvailles, d’humour, d’histoires entremêlés imaginatives… soit autant de qualités qui manquent ici.

 

Car « Ma langue au chat » est quand même, de prime abord, une comédie qui ne fait pas vraiment rire et c’est bien là l’ennui principal.

 

Il faut bien reconnaître que l’on sent les limites du film se pointer dès les premiers instants et l’impression se confirme rapidement en dépit des efforts déployés par l’ensemble des acteurs dont certains sortent, tout de même leurs épingles du jeu. A ce titre, Samuel le Bihan, Melanie Bernier, Pascal Elbé, Zabou Breitman ou encore Pascal Demolon nous gratifient de leurs talents pour sauver les meubles. Certains autres, et on évitera de les citer ici, devraient peut être pas persister dans le cinéma…

 

Alors oui, on peut toujours se consoler en se disant qu’on a vu pire, même cette année. Mais il ne faudrait pas excuser le film derrière cet état de fait malgré tout…



26/04/2023
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