Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Madeleine Collins »

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La scène d’ouverture a presque quelque chose d’Hitchcockien : une sorte de mise en place au parfum machiavélique d’un film qui ne l’est pas finalement. Mais ce prélude n’est pas trompeur pour autant et annonce une histoire assez rarement contée finalement ou comment une jeune femme arrive t-elle à jongler entre deux vies de famille dans le secret le plus total vis à vis d’une d’entre elles.

 

Un tel scénario offre bien des opportunités à bien des trajectoires dont ne se prive pas Antoine Barraud pour nous offrir des scènes parfois étonnantes, parfois prévisibles (on se doute bien que cette « routine » va être mise à mal).

 

Presque comme une évidence, c’est Virginie Efira qui se voit confier le rôle de cette femme à la double vie. Si l’actrice est, une nouvelle fois, excellente, peut-être a t’elle peiné à nous, sur ce blog, étonner une nouvelle fois alors que, la même année, nous l’avons vu dans « Benedetta » et « En attendant Bojangles ». Rien à voir les rôles ? Pas tant que cela à vrai dire. Il y a chaque fois cette quête de soi qui habite les personnages joués dernièrement par la belle Virginie. Une quête qui passe par une (relative) folie qui s’empare d’eux. Des rôles à la Isabelle Adjani, à l’époque de sa gloire, qui semblent conçus pour passer par la case César qu’elle va bien finir par obtenir. Mais, si on adore ici l’actrice, on aimerait bien la découvrir dans d’autres performances colle elle nous en a servi peut être davantage à ses débuts plutôt que de chercher « la perf » chaque fois.

 

Du reste, « Madeleine Collins » se laisse aisément regarder sans être le film du siècle certes mais pas inintéressant non plus.

 



22/12/2021
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