Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Minuit à Paris"

 

Minuit à Paris

Après l'Angleterre (et notamment son chef-d'oeuvre "Match point), l'Espagne et avant l'Italie (son prochain), Allen pose ses caméras chez nous, dans notre capitale. Entamée par une belle carte postale de Paris, Allen nous offre une histoire aux allures de fantastique (genre rare chez lui mais pas inédit rappelons nous "la rose pourpre du Caire") assez originale. Le cinéaste, amateur de notre pays, est maître de son art et ne tombe pas dans les clichés dans lesquels beaucoup de ses confrêres américains tombent habituellement (l'accordéon, les 2 CV, le béret...).

Pourtant toute originale qu'elle est, l'histoire ne captive pas. A force de scènes qui semblent se répéter, on a du mal à "rentrer" dans le film qui nous plonge souvent dans un relatif ennui. Les deux histoires (celle du présent et celle du passé) se concordent assez mal.

Le plus irritant est la mégalomanie de son auteur qui demande à Owen Wilson de faire du Woody Allen avec des bégaiements particulièrement irritants propres au jeu habituel de Woody. De même les autres acteurs sont des visages agréables à regarder (surtout Rachel McAdams) mais n'ont pas des personnages d'une extrême épaisseur à défendre. 

Le cinéaste déçoit même quand il se met à faire du mauvais théâtre de boulevard, sorte de Feydeau du pauvre indigne de lui. 

On ne peut que demander au cinéaste de retourner à son New-York fétiche.



19/05/2011
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