Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Never, rarely, sometimes, always »

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Chaque année a droit à ses petites surprises en terme de films d’auteur. Une des pépites de cette curieuse année 2020 à un titre qui sied parfaitement à l’ambiance morose du moment « Never, rarely, sometimes, always » appartient on ne peut mieux à notre époque et spécialement à l’ère Trump.

 

La cinéaste, Eliza Hittman, a bien compris que c’était le moment de tourner ce film pour faire une réponse cinglante à son président pro anti-avortement. La réalisatrice signe une œuvre percutante et passionnante autour d’une adolescente qui s’en va se faire avorter sans en dire mot à ses parents.

 

Hittman défend ses convictions avec force en proposant un film touchant et sincère. Elle est servie par deux actrices débutantes qui apportent toute leur énergie à ce beau film. Son héroïne Sidney Flanigan est particulièrement convaincante et mature pour son jeune âge. Cependant, la vraie vedette est Talia Ryder. En depit d’un rôle secondaire, elle rafle tout sur son passage et est certainement, plus encore que sa partenaire de jeu, la révélation de ce film.

 

Voilà un petit film qui paie pas de mine mais qui s’avère être une des heureuses surprises de cette rentrée 2020.

 



29/08/2020
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