Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Qu'est-il devenu ? Guy Marchand

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TITRES DE GLOIRE

 

Avec sa voix de crooner, pas étonnant que ce soit au travers de la chanson que Guy Marchand se soit fait connaître dans le courant des années 60. "La passionata" cartonne et amuse.

  

 

  

C'est à l'entame des années 70 que le chanteur devient acteur avec une première rencontre avec la légende Lino Ventura, mais aussi l'icône Brigitte Bardot dans "Boulevard du rhum".

 

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L'acteur va imposer son image de gentil beau gosse macho tout au long de la décennie en tournant tout de même avec quelques poids lourds comme François Truffaut qui le dirige dans "Une belle fille comme moi" (1972), Claude Pinoteau dans "Le grand escogriffe" (1976) ou encore Philippe de Broca dans "Tendre poulet" où Marchand incarne un flic qui est un avant goût d'un futur rôle emblématique sans oublier Maurice Pialat dans "Loulou".

 

On retrouve l'acteur également dans quelques "classiques" de genre que sont "Cousins, cousines" ainsi que "L'hôtel de la plage".

 

En 1981, il est au générique, dans un second rôle, de "Nestor Burma, détective de choc" lequel est interprété par Michel Serrault sans savoir que ce personnage sera emblématique dans sa carrière.

 

Le début des années 80 offre le meilleur à l'acteur. En 1981, Claude Miller lui confie le rôle de Belmont face à deux monstres sacrés que sont Lino Ventura et Michel Serrault dans "Garde à vue".

 

 

Le film vaut à Marchand le César du meilleur second rôle et lui ouvre également la voie vers d'autres films à succès. Ainsi le voit-on dans "Coup de torchon" de Bertrand Tavernier, "Mortelle randonnée" toujours de Claude Miller ou encore "Coup de foudre" de Diane Kurys.

 

C'est cependant avec une comédie populaire, "Les sous doués en vacances", que Marchand va trouver un de ses personnages les plus célèbres. Mais plus que son rôle, c'est la chanson qu'il fredonne "Destinée" qui le propulse plus encore au sommet. Le succès est d'autant plus grand que la chanson est également utilisée, à la même époque, dans "Le père Noël est une ordure" à l'occasion d'un slow devenu mythique entre Christian Clavier et Thierry Lhermitte. 

 

 

 

En 85, il seconde Jean-Paul Belmondo dans le sympathique "Hold-up" d'Alexandre Arcady, autre grand succès.

 

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Dans la suite des années 80, on le retrouve encore dans "L'été en pente douce", "Je hais les acteurs" ainsi que "Conseil de famille" et "Noyade interdite".


C'est cependant à la télévision qu'il s'approprie tout un nouveau public en incarnant "Nestor Burma" dans une série de téléfilms qui dureront de 1991 à 2003.

 

ET APRÈS ?

 

"Nestor Burma" ne l'empêche pas de continuer à tourner. Il affronte Noiret et Lhermitte dans le semi réussi "Ripoux contre Ripoux", joue pour Alain Corneau dans l'injustement méconnu "Le nouveau monde", tourne également avec Depardieu dans "Le plus beau métier du monde"...

 

"Dans Paris" en 2007 vaut à l'acteur une nouvelle nomination au César du meilleur du second rôle tandis que dans le civil Guy Marchand affronte un cancer qu'il finira par vaincre et dont l'issue heureuse lui permet de continuer à la télévision mais aussi au cinéma.

 

Présent notamment sur le petit écran dans la série "Fargas" ou encore "Scènes de ménage" il l'est aussi sur le grand en donnant la réplique à Agnès Jaoui et Laurent Lafitte dans "L'art de la fugue" et dernièrement dans "Hibou" (2015) où il incarne le rôle du père de Ramzy.

 

A bientôt 80 ans, Guy Marchand reste encore très actif.

 

Guy Marchand retraçant une parie de sa filmo :

 

 



21/08/2016
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