Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Marvel patauge un peu à relancer une saga qui a dû mal à se renouveler depuis le lancement de la phase 5 entamée avec « Ant-Man et la guêpe : Quantumania » en 2023 bien que certains, comme l’ignoble « Wolverine et Deadpool » aient été d’étranges succès.

Alors que l’on se remet difficilement du pathétique « Captain America » sorti en début d’année, voilà que ce « Thunderbolts* » revient requinquer la saga.

Pourtant, tout n’était pas gagné d’avance. La faute à une première partie curieusement interminable qui voit nos héros patauger pendant  près d’une demi heure de film (!) a essayer de sortir d’une espèce d’énorme bunker.

Fort heureusement la suite du film est de meilleure envergure et se lance enfin dans son histoire à pleine puissance en enchaînant les scènes spectaculaires.

C’est du ciné pop corn classique, efficace même si aucune surprise ne vient pointer le bout de son nez.

Côté casting, les acteurs font le job mais, une fois n’est pas coutume, Florence Pugh emporte tous les suffrages : c’est sur elle que démarre le film, sur elle qu’il se conclut dans la séquence pré-générique de fin et encore sur elle dans la scène post générique finale. La star, c’est elle. On a beau, ici sur ce blog, la préférer dans des films plus intimistes, elle n’en demeure pas moins l’atout majeur de cet épisode finalement très réussi.