Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Une nouvelle chance"

 

Une nouvelle chance

 

 

 

Comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, Clint Eastwood a eu l'heureuse initiative de revenir devant la caméra en dépit de ses déclarations d'il y a quelques années où il se jurait que l'on n'y reprendrait plus.

 

Plus surprenant encore, il n'est pas metteur en scène, une première depuis près de 20 ans. Mais soyons honnêtes, nous pouvons largement imaginer que Clint le réalisateur a dû plus d'une fois venir en aide à son ami Robert Lorenz dont c'est la première mise en scène.

 

Nous retrouvons beaucoup de thèmes chers à Eastwood : le vieillissement du personnage, les rapports familiaux conflictuel, la solitude (Eastwood doit avoir le record de veuvage au cinéma suivi de près par Mel Gibson)... "Une nouvelle chance" semble reprendre trait pour trait son personnage de "Gran Torino" dont il pourrait presque être la suite. Pour l'occasion, Eastwood nous ressert son personnage bougon, râleur, serrant les dents comme lui seul sait le faire. Certains pourront, à juste titre, se lasser d'un personnage qu'il nous a présenté plus d'une fois ces dernières fois, mais le revoir sur le devant de la caméra est un tel plaisir que nous lui pardonnons tout.

 

Pour le coup, il s'est entouré d'une belle brochette de partenaires tous bons d'Amy Adams à John Goodman en passant par Justin Timberlake même si ce dernier hérite d'un rôle sans grand intérêt pour l'intrigue. Si "Une nouvelle chance" n'est pas, loin de là, le film de l'année, il se laisse regarder sans déplaisir.



05/12/2012
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