Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Grand Prix du dernier Festival de Cannes, Valeur sentimentale s’annonçait comme l’une des belles réussites de l’année.

Le résultat à l’écran confirme cette attente, ainsi que tout le bien que l’on pense déjà de Renate Reinsve, actrice coup de cœur de ce blog depuis Julie (en 12 chapitres). Elle brille une nouvelle fois, même si, cette fois-ci, elle n’est pas l’unique raison de s’attacher au film. Ses partenaires de jeu sont tout aussi remarquables, en particulier « son père », incarné avec justesse par Stellan Skarsgård, et « sa sœur », la splendide Inga Ibsdotter Lilleaas, sans oublier la lumineuse Elle Fanning.

Le jeu des acteurs s’appuie sur un scénario finement construit, qui ne relâche jamais l’attention. Les situations, d’apparence disparate, trouvent tout leur sens lorsqu’elles s’assemblent comme les pièces d’un puzzle.

Émouvant sans jamais sombrer dans le pathos, le film surprend par son optimisme. En ce sens, Valeur sentimentales’impose comme une véritable réussite et un bol d’air frais.