Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Blackbird »

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Sur le papier, il y a des films qui sentent bons : parce que le scénario a l’air passionnant, parce que c’est la nouvelle œuvre d’un grand cinéaste ou, comme c’est le cas ici, c’est la réunion de comédiens talentueux.

 

Avec Susan Sarandon, Kate Winslet et Sam Neil en tête d’affiche, « Blackbird » affiche d’ores et déjà de jolies couleurs et peut laisser supposer un bon moment. Et c’est indéniable : c’est un vrai plaisir de les retrouver tous trois, surtout en cette période où le cinéma américain est en berne.

 

L’histoire semble avoir tous les indicateurs au vert dès le départ avec son synopsis de base ayant pour sujet l’euthanasie et le devoir d’une mère de leur faire accepter à ses filles au cours d’un dernier repas de famille.

 

Mais le film, remake de « Stille hjerte » de Bille August, montre très vite ses limites : jamais Roger Mitchell ne parvient à faire dépasser son film d’une énième variante du repas de famille. L’impression du déjà vu en (beaucoup) mieux est permanente et le cinéaste nous rappelle dès lors qu’il lui manque décidément ce génie qui le différencie à d’autres cinéastes qui se seraient régalés avec un tel sujet.

 

Et le jeu théâtral de chaque personnage n’est pas là pour arranger les choses : l’ensemble sonne faux ce qui pulvérise toute ambition d’être touché par ce qui peut arriver aux protagonistes. L’ennui finit par prendre le relai au plaisir suppose que l’on était libre de penser obtenir avec un tel casting. Pas un gros gâchis mais presque...

 

 

 



08/10/2020
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