Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Bohemian Rapshody »

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Enfin le groupe Queen a son biopic ! Ou enfin Freddie Mercury a le sien ! Ou les deux ? Ou ni l’un ni l’autre ? En sortant de la projection du film, c’est ce premier constat que l’on se fait. Bryan Singer, le bien nommé, semble avoir eu du mal à se décider entre consacrer son film uniquement au seul personnage emblématique leader du groupe ou alors à l’ensemble des protagonistes ? 

 

A voir l’omniprésence de Freddie, on peut penser que son choix va vers la première solution. Dans ce cas, pourquoi faire démarrer le film pile au moment où le groupe se fonde ? 

 

Alors évidement il ne s’agit pas de rester bloqué sur cette interrogation même si elle donne un côté brouillon à l’ensemble. On est quand même en train de suivre l’épopée d’un des plus grands groupes jamais créés. Et il faut reconnaître que nos oreilles en prennent pleins les tympans à force d’entendre des tubes tous plus célèbres les uns que les autres. 

 

Le film devait ne pas se rater sur le choix de son interprète principal et là on n’est pas déçu : Rami Malek est complètement habité par son personnage. Il EST Freddie Mercury. Son travail méticuleux qu’il a fait autour du chanteur transcende à l’écran. Ça fleure bon une nomination à l’Oscar l’an prochain. Le reste du casting n’est pas à jeter non plus, on reste d’ailleurs bluffés par les ressemblances, avec un léger penchant pour Mike Myers qui aura notre sympathie particulière.

 

Du reste, si le film reste coincé dans le classicisme d’un biopic, il a quand même son point culminant avec la représentation du fameux concert live aid de 1985, un vrai bijou à lui tout seul d’autant plus appréciable que cette séquence a fait preuve d’un vrai travail comparatif avec le vrai. Ce qui peut paraître paradoxal pour un film qui prend de grossières libertés avec la réalité des faits déroulés. 

 

Pas grave, entendre et voir Queen sur grand écran est un tel plaisir qu’on pardonne ces petits aléas sommes toutes pas si importants.

 



20/11/2018
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