Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Crawl »

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Si on devait faire un reproche à Alexandre Aja, c’est sa rareté à l’écran. Le cinéaste n’a réalisé que huit films en vingt ans consacrant le reste de sa carrière à la production.

 

Autant dire que chaque film est particulièrement attendu par ses fans, de plus en plus nombreux.

 

Celui qui s’était fait plaisir à faire un film « sea, sex and gore » avec un « Piranha 3D » assez jubilatoire revient côtoyer d’autres « monstres » aquatiques, des alligators, pas moins terrifiants voire d’ailleurs plus que les petits poissons carnivores. 

 

Aja nous juxtapose ici un mélange de genre, le film catastrophe (avec de superbes images de tempête) et le film d’horreur, avec une parfaite cohésion entre les deux. Surtout Aja ne perd pas de temps à nous présenter une ribambelle de personnages auréolés de caractères bien définis. Ici, les protagonistes sont deux, une fille et son père, entourés de quelques personnages secondaires vite apparus, vite dévorés.

 

Tel le premier « Alien », l’espace est quasi confiné dans un seul lieu, une maison, duquel notre duo va devoir sortir indemne. Ce format en huis clos du film est bénéfique à l’intrigue et à la terreur qui s’en accompagne. Car une fois de plus, Aja démontre toute la maîtrise qui est la sienne pour signer un film d’horreur terriblement efficace d’un bout à l’autre entretenu par un suspense des plus efficaces. Aja a su s’entourer d’une formidable équipe qui a su recréer une atmosphère lugubre des plus réussies. Bravo notamment à la remarquable lumière du film qui rend l’ensemble captivant. 

 

Le fils de Alexandre Arcady tient aussi un duo d’acteurs épatants : Barry Pepper et surtout l’excellente Kaya Scodelario laquelle s’affirme être une sérieuse candidate pour succéder à Sigourney Weaver dans la panoplie de la femme tueuse de monstres en tout genre. On ne peut que lui souhaiter la carrière de son illustre aînée. Sa performance ici ne laisse guère planer le doute sur cette perspective...

 

Curieusement le 7e art nous a pas proposé tant de grands films de crocodiles que cela. De ce fait, cet excellent film dAja s’impose d’entrée de jeu comme un futur classique du genre qui fera fureur en vod. En attendant courez le découvrir en salles, il en vaut largement la peine.

 

 



29/07/2019
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