Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Le roi lion »

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A une cadence quasi infernale, Disney s’attaque à la version live de chacun de ses classiques depuis 80 ans. Comme s’il s’agissait d’une course contre la montre, le studio aux grandes oreilles enchaîne donc les tournages. Cette année, alors que nous ne sommes qu’au mois de juillet, « Le roi lion » est déjà le troisième film proposé tel quel après « Dumbo » et « Aladdin ».

 

Celui-ci était ultra attendu en raison de la prouesse technique qui était mis en challenge : transformer l’ensemble de la savane en de « vrais faux animaux ». C’était le défi majeur de Disney et le moindre que l’on puisse dire est que, de ce côté là, on n’est pas déçus mais au contraire subjugués par des images inouïes, incroyables, bluffantes. 

 

On a clairement l’impression de voir de vrais animaux dans de vrais décors et on ne peut que saluer la performance déployée par une équipe formidable qui aura passé des heures à travailler sur ce fabuleux projet.

 

L’autre heureuse surprise est le renouveau de l’histoire : Si Jon Favreau reprend les scènes cultes du dessin animé d’origine, notamment la magnifique séquence d’ouverture, il réinvente cependant le tout en proposant bon nombre de séquences inédites qui nous permettent quelque part d’avoir l’impression de voir une autre œuvre. C’est intelligent de la part du cinéaste et clairement il nous permet de passer un excellent moment... ou presque.

 

On ne va pas se mentir, si visuellement le produit proposé semble parfait, le film semble « bouffé » par l’esthétisme proposé. Il manque au film un maillon essentiel pour faire rêver : une âme. Et à la comparaison forcément faite avec le dessin animé, ce dernier l’emporte haut la main. Il dégageait quelque chose que le film présent est incapable d’émettre : une émotion réelle et intense. A trop se préoccuper à faire joujou avec ses ordinateurs, Disney, une fois n’est pas coutume ces dernières années, perd son âme d’enfant pour n’avoir dans les yeux que le Dieu dollar. Mais cela dupera pas la jeune génération : d’habitude enthousiaste à chaque fin de film, ma jeune accompagnatrice de 5 ans m’a affirmer, dès le générique de fin entamé, préférer la version animée de 94. La vérité sort de la bouche des enfants...

 

 



30/07/2019
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