Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Nouvelle incursion des petits hommes bleus au cinéma, l’espoir était donné de retrouver les jeunes héros créés par Peyo sur le droit chemin après « Le village perdu ».

Las, ce nouvel épisode reprend les mauvais travers des épisodes précédents qui voyaient les schtroumpfs se balader à New-Yok et Paris. Véritable anachronisme en soit, leurs aventures sont censées se dérouler à l’ère médiévale, on pensait en avoir été débarrassé.

Rebelotte donc pour un voyage à Paris où, inexplicablement, des personnages en prises de vues réelles côtoient des animés : on se demande pourquoi Gargamel and family sont tout de dessins vêtus dans ce monde aux dimensions parallèles.

Au delà de cette anomalie gênante, avouons que le scénario n’est pas ouf cassant pas mal de codes de la saga en transformant le grand schtroumpf en dj (!) et qui voit Gargamel faire copain avec ses pires ennemis (certes de façon intéressé).

« Les schtroumpfs, le film » est un énième sacrilège fait à l’auteur d’origine en changeant tout ce qui faisait la féerie des premiers albums. Il y avait pourtant de quoi exploiter beaucoup d’idées dans les premières bandes dessinées…