Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

En dépit de son casting, « L’homme de la cave » n’a pas eu une campagne publicitaire des plus gigantesques, loin s’en faut.

Pourtant découvrir François Cluzet dans un contre emploi de méchant avait de quoi susciter un intérêt certain chez les distributeurs.

Force est de constater que « L’homme de la cave » n’est pas parti pour se positionner en thriller révolutionnaire. Si le synopsis de départ est plutôt attrayant, le film montre vite des limites à décoller vraiment, la faute à un rythme trop lent et à une intrigue qui finit trop vite par tourner quelque peu en rond.

Pourtant les comédiens se sont totalement investis dans leur rôle. François Cluzet est, une fois de plus, brillant. De même les talentueux Bérénice Bejot et Jérémie Renier assurent la réplique avec le professionnalisme qui est le leur. On n’oubliera pas non plus la jeune Victoria Eber qui affiche une aisance évidente et n’est pas du tout impressionnée par ses illustres partenaires.

Regrettons donc que le tout « péche » un peu par des choix de mises en scène parfois curieux (quel intérêt par exemple de mettre une scène où la fille descend les poubelles ?) sans oublier un final totalement raté et bâclé qui accentue la déception d’ensemble ressentie. Dommage.