"Mains armées"
Spécialiste du film à tendance social, Pierre Jolivet s'essaie au polar, un genre qu'il n'a pas trop touché durant sa carrière et qui ne lui réussit pas trop.
Car à vouloir aborder trop de sujets à la fois, le réalisateur nous sert un film brouillon qui aboutit à une certaine frustration dans la mesure où les histoires les plus intéressantes sont celles sur lesquelles le cinéaste s'arrête le moins.
Tandis que les rapports conflictuels entre Roschdy Zem et "sa fille" Leïla Bekhti frôlent l'ennui le plus complet, nous nous désolons dans le même temps de voir le personnage nettement plus intéressant de Marc Lavoine être complètement sacrifié. Le film aurait certainement gagné beaucoup à se focaliser sur ce personnage qui, à lui seul, eut pu justifier un bon film.Dommage.
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