Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Parkland"

Parkland

 

 

 

 

 

 

 

"Parkland" est un film quelque peu frustrant. Cela part pourtant d'une bonne idée de départ car, l'air de rien, des films retraçant l'un des événements majeurs de l'histoire des Etats Unis du 20e siècle, soit donc le jour de l'assassinat de Kennedy, ne sont pas légions.

 

Le début est assez bien ficelé avec une montée en puissance d'une journée ordinaire, à Dallas, qui va devenir extraordinaire. On s'imagine volontiers ce qu'a vécu ce petit monsieur (très bon Paul Giamati) qui a filmé, sans le vouloir au départ, l'un des films amateurs le plus célèbres de l'Histoire. Ou ce jeune interne à l'hôpital qui se retrouve à essayer de sauver la vie du Président des Etats-Unis. Le visage déconfit de Zac Efron est parfait et symbolise parfaitement ce qui a dû être la journée incroyable de ce jeune homme.

 

La suite déçoit quelque peu car on se demande bien pourquoi le réalisateur consacre sa caméra à des personnages finalement secondaires à l'événement plutôt qu'aux principaux protagonistes. Point de représentation de l'assassinat lui même, Jackie Kennedy quelque peu sacrifiée à des seuls plans de pleurs. Lee Harvey Oswald, rien moins que l'assassin officiel, n'a droit qu'à une scène pendant que son frère, personnage sans intérêt pour l'intrigue, occupe l'un des rôles principaux. On eut aimé voir la fuite de l'assassin, sa capture, il ne sera rien montré de ces événements majeurs de cette journée. On ressort du coup quelque blasés du film avec l'envie folle de revoir ce qui reste LA référence, le "JFK" d'Oliver Stone...



05/10/2013
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